Histoires du MAC
Thème associé
La Triennale québécoise
2008
En mai 2008, le Musée marque un grand coup avec La Triennale québécoise Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, l’une des plus ambitieuses et vastes expositions produites jusqu’alors, toutes les salles du Musée y étant entièrement consacrées avec quelque 135 œuvres. Cette manifestation collective s’impose comme un véritable laboratoire de recherche alliant le travail méticuleux de quatre commissaires chargés d’offrir un portrait authentique de la production artistique actuelle. Il s’agit, pour la majorité des artistes québécois sélectionnés, d’une première présentation de leurs œuvres au Musée. Les travaux réunis n’offrent en apparence aucune parenté stylistique, mais sont tous le fruit d’une ouverture au présent dans la manière d’aborder des sujets fondamentaux.
Citation
-
« L’exposition dans son ensemble pourrait être vue comme un instantané de la création artistique actuelle au Québec : un extraordinaire portrait de groupe, de pied en cap, en silhouette, à contre-jour et/ou, pourquoi pas, rapproché, de ce qui s’est récemment imposé (et nous est apparu) comme étant le plus fort, novateur et pertinent. Certes. Mais comme c’est le cas pour toutes les prises de vues, si vous fixez l’objectif quelques secondes avant ou après, si vous avancez ou reculez de quelques centimètres, tournez légèrement à gauche ou à droite, « tout » bascule, et « se transforme ». Ce qui revient à dire que cette première occurrence de la triennale québécoise correspond, du moins nous le souhaitons, à un constat éclaté, enthousiaste et révélateur de la formidable vitalité et diversité de l’art d’ici, un arrêt sur image, ni définitif ni absolu, mais résolument critique et convaincant. »
Josée Bélisle (2008). La Ronde de nuit. Dans J. Bélisle, P. Gagnon, M. Lanctôt, P. Landry (dir.), Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : La Triennale québécoise 2008 (p. 21). Musée d’art contemporain de Montréal.