Histoires du MAC
Thème associé
50 ans entre création et donation
2014
En 2014, le Musée marque un demi-siècle d’histoire avec une exposition qui met en lumière, tout en les célébrant, deux gestes essentiels : la création et la donation. Intitulée La Beauté du geste : 50 ans de dons au Musée d’art contemporain de Montréal (du 19 juin au 7 septembre), cette exposition se distingue par la présentation de quelque 200 œuvres, toutes offertes au cours des 50 ans d’existence du Musée. Parmi les 7 800 œuvres répertoriées, 3 500 ont généreusement été offertes par 800 donateurs, représentant une proportion significative de 45 %, et ce, dès les tout débuts, alors qu’une quarantaine d’artistes, dix collectionneurs, trois galeries et une fondation on fait don d’une centaine d’œuvres entre 1964 et 1965. Au fil des ans, le soutien constant des artistes et des collectionneurs a permis à l’institution de s’affirmer comme le premier musée québécois et canadien consacré exclusivement à l’art contemporain. Investissant cinq salles, le Jardin de sculptures et le toit, l’événement multidisciplinaire révèle une série de petites histoires liées à l’arrivée progressive de chaque œuvre et aux grands courants artistiques ayant façonné l’art de cette période.
Citations
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« Le mois de juin 2014 marque le 50e anniversaire de la fondation du Musée d’art contemporain de Montréal, institution qui est née des désirs, de l’initiative et, peut-être plus important encore, des dons de collectionneurs et d’artistes. La création même du Musée découle de la grandeur d’âme de ses donateurs. »
John Zeppetelli (2014). Avant-propos. Dans J. Bélisle (dir.), La Beauté du geste : 50 ans de dons au Musée d’art contemporain de Montréal (p. 7). Musée d’art contemporain de Montréal.
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« Les grands anniversaires deviennent souvent le moment d’un examen rétrospectif convoquant les notions de cheminement, d’accomplissement et de reconnaissance. Cet exercice réinstaure le devoir de mémoire et la primauté de l’histoire. Et cette dernière nous a appris à quel point les musées sont tributaires de cette fusion “fictive”, tantôt naturelle, tantôt inattendue, de la “passion” animant les collectionneurs et de la “raison” régissant les institutions muséales. Plus que jamais, la part des collectionneurs à la conservation et à la promotion de la création contemporaine s’avère déterminante. »
Josée Bélisle (2014). La Beauté du geste : 50 ans de dons au Musée d’art contemporain de Montréal (p. 11). Musée d’art contemporain de Montréal.